Jour 3 : 5 heures
Une journee plus tranquille, on descend la riviere dans une foret tropicale. Quelques habitations eparses et toujours de quoi se ravitailler toutes les 2 heures ( sodas, gateaux, Powerade,...). Etant donne le nombre de randonneurs a la journee, les habitants auraient tort de ne pas en profiter.
Sur votre droite, Chaullay la megalopole, la ville qui ne dort jamais ( ironie ) et au fond le Salkantay qu'on peut apercevoir alors qu'il nous a boude la veille.
Nous sommes motives car au terme de cette etape, des thermes nous attendent. Enfin un peu de bien-etre dans ce monde de brutes.
Jour 4 : 6 heures.
Une bonne nuit a l'auberge, on s'est refait la cerise comme dirait l'autre. Nous partons pour rejoindre le pied du Machu Picchu. Tout d'abord, 3 heures de marche le long de la route en terre qui mene a Hydroelectrica, un nom qui fait rever. Puis 3 heures le long de la voie ferree qui contourne la montagne du Machu Picchu.
Les paysages sont superbes, l'economie est de 15 dollars chacun (prix du billet de train). Merci Perurail.
Arrivee dans la ville construite pour les touristes, Aguas Callientes. Tout le monde parle anglais et en dollars, on est encore au Perou ?
Jour 5 : le jour J en ce mardi 25 juin 2013
Reveil a 3h15. On se rend au debut du chemin qui monte au Machu Picchu mais les portes n'ouvrent qu'a 5 heures. C'est balo si on avait su, on aurait bien dormi un peu plus.
On va attendre, parce que les vigiles n'ont pas l'air de rigoler.
On est vite rejoint par d'autres personnes.
5 heures, top depart a la frontale d'une ascension de 40 minutes au lieu d'une heure, a fond, a pic, que des marches, 400 metres de denivele, merci les Incas.
On arrive juste avant les premiers bus, l'adrenaline nous a aides. L'entrainement, ca paye. Au fait, il y a des douches au Machu Picchu ?
Nous sommes dans les premiers a rentrer sur le site et la, on a beau avoir vu des dizaines de photos, nous sommes bluffes.
C'est magnetique, c'est puissant, ca laisse sans voix, c'est Inca (nouveau slogan a proposer a l'UNESCO).
Tot le matin encore dans la grisaille
Apres ce moment de contemplation, nous vous offrons un condense de notre guide papier achete pour l'occasion.
" On suppose qu'il s'agissait d'une caserne "
" On pense que cette pierre servait a faire des sacrifices ou a embaumer des cadavres "
" Edifices probablement destines au logement "
" On presume que c'etait une prison "
" Les ceremonies ont du y avoir lieu "
Bref, personne n'en sait rien... Treve de plaisanteries, le site est riche et un guide nous entraine plein de passion dans ses commentaires.
Apres la visite, encore des marches jusqu'au petit sommet du Wayna Picchu (le grand en face).
Au total, 8 heures sur le site et presque 28 heures pour y acceder.
Comme on dit ici, " vale la pena "
mardi 25 juin 2013
en route pour le Machu Picchu... ( partie 1 )
Recit du pelerinage jusqu'a la cite perdue. Perdue ? Pas tant que ca si on a les moyens. Pour les autres ( ceux qui ont des jambes ), elle reste un peu inaccessible et c'est bien ca qui nous interesse.
On part plein d'entrain pour 4 jours de marche direction le Machu Picchu.
Depart du village de Mollepata ( 2800 metres ). Nous arrivons le soir en minibus avec les locaux. Le village est tres joli et on pourra diner pas cher en discutant avec un producteur de cereales bio. Point positif : on a progresse en espagnol parce qu'on arrive a tenir une conversation. Youpi !!
Romain achete un baton en bois pour le trek avec un lama en laine au bout. Comme ca, il peut ressentir le pouvoir de l'inca traverser son corps et son esprit. Puis au dodo.
Jour 1 : 7 heures que de la montee avec un peu de plat sur la fin.
Nous traversons des vallees typiques des Andes.
On rencontre quelques habitants a qui on demande le chemin, mieux vaut etre sur quand on n'a pas de guide. En effet, beaucoup de randonneurs passent par une agence pour organiser le trek. Mais on n'a pas 200 dollars pour ca et on peut tres bien le faire tout seul. Bon d'accord, ils ont quand meme quelques avantages :
- ils ne portent pas leur sac ( non negligeable a cette altitude ) ;
- ils mettent les pieds sous la table en arrivant ;
- leur tente est deja montee ;
- pas de doute sur le chemin a prendre.
Enfin, l'arrivee a Soraypampa au pied de la montagne Salkantay, embleme du trek ( 6271 metres ). Nous allons nous en approcher le lendemain.
On dort chez Antonio qui nous a propose pour 10 soles ( 3 euros ) de poser notre tapis de sol dans sa maison plutot que de monter la tente dans le froid et la pluie.
Jour 2 : 9 heures. Denivele positif : 800 metres Denivele negatif : 1700 metres
Des chiffres impressionnants et une journee interminable ou "journee de la mort"...
On commence par l'ascension jusqu'au col a 4682 metres.
Manque de bol, tout est bouche et la neige vient nous faire un petit coucou. On ne verra pas le Salkantay et ses glaciers pourtant si proches.
Le col marque une rupture dans la vegetation : des Andes plutot seches a une foret tropicale luxuriante ( orchidees, bromeliacees, bananiers et tout ce qui finit en "e" ). La journee ne fait que commencer...
C'est parti pour 6 heures de descente dans la boue. On suit tous les randonneurs en groupe organise. Il n'y a qu'un seul chemin.
Mais a quoi pensent-t-ils ?
La descente dans la foret.
On arrive enfin a Chaullay : deux familles, des poules et du terrain pour camper. Avec la pluie, on choisit l'option 1 lit une place pour deux. Assez d'aventures pour aujourd'hui.
On part plein d'entrain pour 4 jours de marche direction le Machu Picchu.
Depart du village de Mollepata ( 2800 metres ). Nous arrivons le soir en minibus avec les locaux. Le village est tres joli et on pourra diner pas cher en discutant avec un producteur de cereales bio. Point positif : on a progresse en espagnol parce qu'on arrive a tenir une conversation. Youpi !!
Romain achete un baton en bois pour le trek avec un lama en laine au bout. Comme ca, il peut ressentir le pouvoir de l'inca traverser son corps et son esprit. Puis au dodo.
Jour 1 : 7 heures que de la montee avec un peu de plat sur la fin.
Nous traversons des vallees typiques des Andes.
On rencontre quelques habitants a qui on demande le chemin, mieux vaut etre sur quand on n'a pas de guide. En effet, beaucoup de randonneurs passent par une agence pour organiser le trek. Mais on n'a pas 200 dollars pour ca et on peut tres bien le faire tout seul. Bon d'accord, ils ont quand meme quelques avantages :
- ils ne portent pas leur sac ( non negligeable a cette altitude ) ;
- ils mettent les pieds sous la table en arrivant ;
- leur tente est deja montee ;
- pas de doute sur le chemin a prendre.
Enfin, l'arrivee a Soraypampa au pied de la montagne Salkantay, embleme du trek ( 6271 metres ). Nous allons nous en approcher le lendemain.
On dort chez Antonio qui nous a propose pour 10 soles ( 3 euros ) de poser notre tapis de sol dans sa maison plutot que de monter la tente dans le froid et la pluie.
Jour 2 : 9 heures. Denivele positif : 800 metres Denivele negatif : 1700 metres
Des chiffres impressionnants et une journee interminable ou "journee de la mort"...
On commence par l'ascension jusqu'au col a 4682 metres.
Manque de bol, tout est bouche et la neige vient nous faire un petit coucou. On ne verra pas le Salkantay et ses glaciers pourtant si proches.
Le col marque une rupture dans la vegetation : des Andes plutot seches a une foret tropicale luxuriante ( orchidees, bromeliacees, bananiers et tout ce qui finit en "e" ). La journee ne fait que commencer...
C'est parti pour 6 heures de descente dans la boue. On suit tous les randonneurs en groupe organise. Il n'y a qu'un seul chemin.
Mais a quoi pensent-t-ils ?
La descente dans la foret.
On arrive enfin a Chaullay : deux familles, des poules et du terrain pour camper. Avec la pluie, on choisit l'option 1 lit une place pour deux. Assez d'aventures pour aujourd'hui.
Cuzco
Nous passons 2 jours a Cuzco ( qui vient de Cosko en quechua qui veut dire "nombril du monde" ).
C'etait la capitale de l'empire inca. La ville est pleine de charme et riche d'histoires.
La grande fete du nouvel an inca etant le 24 juin, la ville est en pleine effervescence avec des defiles et des repetitions dans les rues et sur la grande place.
Les cireurs de chaussures attendent les clients.
Certaines danses avec des masques montrent les indiens se rebellant contre les espagnols.
Les celebres murs incas avec des pierres immenses et ajustees au millimetre.
C'etait la capitale de l'empire inca. La ville est pleine de charme et riche d'histoires.
La grande fete du nouvel an inca etant le 24 juin, la ville est en pleine effervescence avec des defiles et des repetitions dans les rues et sur la grande place.
Les cireurs de chaussures attendent les clients.
Certaines danses avec des masques montrent les indiens se rebellant contre les espagnols.
Les celebres murs incas avec des pierres immenses et ajustees au millimetre.
mercredi 19 juin 2013
canyon de Colca
Aux environs d'Arequipa se trouve un des canyons les plus profonds au monde. Nous n'avons pas trop de temps mais decidons d'aller y jeter un oeil. Du mirador, les condors viennent nous saluer et nous sommes epates par leur envergure et leur majeste.
ceci n'est pas un condor !!
ceci n'est pas un condor !!
a la rencontre du pere Alain et de son foyer pour jeunes
Nous allons trouver un pretre, le pere Alain Leroux qui a cree un foyer pour les enfants d'Arequipa.
Nous restons quelques jours avec lui et les jeunes. Le foyer est une sorte de famille pour les enfants et leur offre un cadre de vie stable. C'est un homme au grand coeur et nous sommes touches par son engagement total. On aide les enfants pour les devoirs et nous jouons avec eux. Meme en quelques jours, on a eu le temps de s'attacher a eux.
son site en lien : http://www.casahogarninojesus.org/index_f.htm
Nous restons quelques jours avec lui et les jeunes. Le foyer est une sorte de famille pour les enfants et leur offre un cadre de vie stable. C'est un homme au grand coeur et nous sommes touches par son engagement total. On aide les enfants pour les devoirs et nous jouons avec eux. Meme en quelques jours, on a eu le temps de s'attacher a eux.
son site en lien : http://www.casahogarninojesus.org/index_f.htm
mercredi 12 juin 2013
A l'assaut du Chachani
Record battu !! On a depasse la barre des 6000 metres !! Nous avons gravi le Chachani ( 6075 metres). Petit compte-rendu.
Premier jour : rencontre avec nos compagnons d'expedition : toute l'Europe est reunie ( deux allemands, un autrichien, une hollandaise et nous deux) et nos deux guides Jose et Julver.
L'agence nous prete des equipements des annees 80, vive le style mais on s'en fiche on veut juste ne pas avoir froid.
On part un peu stresses pour 3h de 4x4 qui doit nous amener le plus pres possible du camp de base. La neige est tombee ces derniers jours et il faudra deneiger a plusieurs reprises.
S'ensuit 3 heures de marche avec le sac a dos pour rejoindre le camp de base a 5100 metres d'altitude. Repas leger ( a cette altitude, la digestion est difficile) puis on va sous la tente pour attendre le moment du depart.
Une partie de ce qui nous attend demain.
Deuxieme jour : Reveil a 2h du matin, nous n'avons pas pu dormir, stress et manque d'oxygene, mais ce n'est pas grave, on est motives pour l'ascension. Petite infusion aux feuilles de coca pour l'energie, et c'est parti pour 6h20 de montee a pas de fourmi et allure de tortu(r)e. Les premieres heures se font a la frontale puis le lever de soleil vient nous rechauffer.
Ce fut difficile pour nous 6 mais tout le monde est alle au sommet a 6075 metres d'altitude.
Quelques photos puis c'est la redescente.
Le sommet n'est plus tres loin.
Aucune vue en haut, le ciel s'est couvert. Tant pis, on est fiers d'etre arrives.
Une equipe de choc..
Premier jour : rencontre avec nos compagnons d'expedition : toute l'Europe est reunie ( deux allemands, un autrichien, une hollandaise et nous deux) et nos deux guides Jose et Julver.
L'agence nous prete des equipements des annees 80, vive le style mais on s'en fiche on veut juste ne pas avoir froid.
On part un peu stresses pour 3h de 4x4 qui doit nous amener le plus pres possible du camp de base. La neige est tombee ces derniers jours et il faudra deneiger a plusieurs reprises.
S'ensuit 3 heures de marche avec le sac a dos pour rejoindre le camp de base a 5100 metres d'altitude. Repas leger ( a cette altitude, la digestion est difficile) puis on va sous la tente pour attendre le moment du depart.
Une partie de ce qui nous attend demain.
Deuxieme jour : Reveil a 2h du matin, nous n'avons pas pu dormir, stress et manque d'oxygene, mais ce n'est pas grave, on est motives pour l'ascension. Petite infusion aux feuilles de coca pour l'energie, et c'est parti pour 6h20 de montee a pas de fourmi et allure de tortu(r)e. Les premieres heures se font a la frontale puis le lever de soleil vient nous rechauffer.
Ce fut difficile pour nous 6 mais tout le monde est alle au sommet a 6075 metres d'altitude.
Quelques photos puis c'est la redescente.
Le sommet n'est plus tres loin.
Aucune vue en haut, le ciel s'est couvert. Tant pis, on est fiers d'etre arrives.
Une equipe de choc..
Arequipa, la ville blanche
Nous continuons notre periple au sud Perou a Arequipa, 2eme ville du pays. C'est une belle ville coloniale au pied des volcans. D'ailleurs, la tentation est trop forte, en tant qu'auvergnats on va aller s'y frotter...
Depuis la place principale, l'imposante presence du volcan Misti a 5825 metres d'altitude.
Depuis la place principale, l'imposante presence du volcan Misti a 5825 metres d'altitude.
iles flottantes sur le lac Titicaca
Nous continuons d'explorer le lac Titicaca du cote peruvien. Au depart de Puno, nous trouvons un pecheur qui nous emmene sur une des iles flottantes du lac.
Les gens qui y vivent sont des artisans qui vendent leurs souvenirs aux touristes. Autant dire que l'endroit est tres touristique et qu'il est dur d'aller plus loin qu'une relation vendeur/acheteur.
Notre pecheur nous explique que les iles ( 1 metre d'epaisseur) sont faites avec une plante semblable au roseau, poussant sur le lac : la totora. Chaque famille vit sur son ile flottante qu'elle a construit.
La plante servant pour faire les iles, la base est comme de la terre en plus solide et flottante.
Maisons traditionnelles de l'ile.
Les gens qui y vivent sont des artisans qui vendent leurs souvenirs aux touristes. Autant dire que l'endroit est tres touristique et qu'il est dur d'aller plus loin qu'une relation vendeur/acheteur.
Notre pecheur nous explique que les iles ( 1 metre d'epaisseur) sont faites avec une plante semblable au roseau, poussant sur le lac : la totora. Chaque famille vit sur son ile flottante qu'elle a construit.
Fernando, notre commandant de bord pour le trajet.
La plante servant pour faire les iles, la base est comme de la terre en plus solide et flottante.
Maisons traditionnelles de l'ile.
Inscription à :
Articles (Atom)