L'heure du bilan est arrive. 5 mois c'est long et court a la fois. Que de chemin parcouru, difficile de resumer mais voici maintenant quelques instantanes de voyage qui nous reviennent.
Le Chili:
- Les gens parlent plus vite que leur ombre
- Les gauchos et leur look basque sur leurs chevaux
- le joyau du Chili patagon : le parc Torres del Paine, ou une superbe entree en matiere
- La CONAF, qui gere les parcs et forets et leur balisage approximatifs.
- Une piste mythique, la carretera australe et ses mirages sonores
- la meilleure eau du monde, celle des glaciers
- notre meilleure fete de village avec notre petite troupe
- des specialites culinaires dietetiques : montagnes de frites, d'oignons, de fromages
- la tete qui tourne avec le Terremoto, cocktail de viking
- un cour d'aquagym dans une piscine au milieu du desert.
- une nuit sous la tente peu sereine a cause d'une histoire de coupeur de tete qu'on avait pas tres bien comprise.
- une famille en autarcie au bord d'un lac
- la douane qui ne laisse pas passer la moindre clementine
- le froid polaire dehors et la chaleur infernale du poele dedans.
- l'eau qui chauffe dans la bouilloire sur le poele
- le coucher de soleil en ecoutant U2 sur la vallee de la lune
- faire du velo dans le desert, sans eau, selon Romain
- les graffs et les couleurs de Valpo
L'Argentine:
- Notre premier mate avec Vivi et Gabi dans la voiture
- Les argentins avec toujours sur eux la thermos pour le mate
- Les chansons de loveurs
- L'accent et les [ch] partout
- Sebastian a l'image de beaucoup d'argentins qui ont tout quitte et vivent au jour le jour
- la galanterie demesuree
- les artisans de la rue et leur fabrication de bijoux
- le craquement de la glace avant la chute d'un gros bloc au Perito Moreno.
- les asados ou gros BBQ en famille tous les dimanches.
- une des plus belles montagnes du monde, le Fitz Roy
- Le glacier Huemul, un lieu inattendu a l'ecart des sentiers
- la nuit la plus froide du voyage au lago del dieserto
- la polenta et les gateaux "tritons" "dindons" et "kuky" partenaires de nos randos
- Iruya et san Isidro les villages indigenes perdus dans la montagne
- notre unique location de voiture
- les montagnes colorees et les champs de cactus
La Bolivie :
- les couleurs des tissus et des vetements traditionnels.
- les Cholitas et leurs grandes jupes, bebe dans le dos, monnaie dans le tablier.
- la grande variete de chapeaux selon les communautes.
- les minibus ultrabondes.
- la musique a fond dans les transports.
- les voix asiatiques des chanteuses boliviennes.
- les grandes nattes brunes des femmes.
- pleins de petits boui-boui pour depanner.
- les sandales a pneu des guides qui montent a plus de 5000 metres d'altitude.
- l'odeur des foetus de lama qui sechent dans les boutiques de sorciere.
- la coca et le coca-cola.
- les empanadas.
- le baby-foot.
- Sajama, notre lieu prefere.
- les gens sont tout petits mais vous passent devant dans les files d'attente.
- la vue incroyable en haut du volcan Tunupa.
- l'altitude, rien en dessous de 3000 metres, d'ou la forme des boliviens.
- la loutre apercue a Villa Tunari.
- le formidable defile folklorique du Gran Poder a la Paz.
- les lamas, alpagas et vigognes.
- la vie dans la rue.
- se perdre dans les marches a la Paz.
- vente de bouffe dans les bus par la fenetre, pas besoin d'anticiper avant le voyage.
- les criques de l'Isla del Sol.
- la truite a la plancha a Copacabana.
- les salades de fruits frais sur les marches.
- les blocus poreux.
- notre guide a Sorata, mi mineur d'or / mi guide depuis l'age de 15 ans.
- la conduite au klaxon.
- les voix insupportables des annonceurs dans les terminaux de bus.
Le Perou :
- le zorro (sorte de renard) apercu au camp de base du Chachani.
- la joie intense en haut du 6000 metres.
- les moto-taxis.
- on double les prix a la vue des gringos.
- les enfants du foyer du Pere Alain a Arequipa et le petit Dany.
- le poeme de Juan pour la fete des peres.
- la curiosite des gens avec nous : " vous etes maries ? ", information essentielle pour eux apres nous avoir demande notre prenom.
- el dia del Maestro, un jour dedie aux professeurs du pays ferie bien sur (comme bon nombre de jours au Perou).
- il y a tout le temps une fete quelque part dans un p'tit bled.
- l'election de la reine du nispero (fruit local).
- les pierres incas taillees au millimetre.
- le pain aux raisins de la boulangerie francaise a Cusco .
- l'INKA COLA, boisson jaune fluo.
- le repas du soir avec les gens de Mollepata dans le petit resto de la place, un bout de quotidien partage.
- la premiere vue du Machu Picchu.
- la vie bio et une alimentation riche en legumes (pas habituel pour nous) avec les volontaires de Munaywasi.
- on peut manger du cochon d'Inde.
- les condors qui nous frolent au canyon de Colca...
et bien d'autres choses encore qui ont fait de ce voyage une aventure incroyable. Tous les visages et les sourires qu'on gardera dans un coin de nos tetes, la vie simple, les couleurs, les rencontres d'une richesse infinie, des terrains de foot dans des lieux geniaux, les paysages grandioses des Andes.
On est vraiment conscient de la chance que l'on a de pouvoir voyager, c'est meme un grand luxe auquel peu de gens ont acces. C'est d'ailleurs un cas de conscience quand on discute avec les locaux qui ne pourront jamais connaitre ce plaisir. On a pu donner un tout petit peu de temps pour 2 associations, mais nous n'oublions pas que notre voyage est reste un voyage de consommation. Meme si les pays traverses tirent leur part du tourisme, nous profitons de leur pauvrete en voyageant dans des pays "peu chers".
On a croise enormement de gens sur les routes d'Amerique du Sud, les sentiers sont mille fois battus et ca ressemble surement moins a l'aventure qu'avant mais a chaque fois c'est un voyage et une histoire differents.
Une pensee a ces voyageurs qui ont croise notre chemin et a qui on pense tres fort : Monica et Simon nos lievres au Torres del Paine, Gabi et Vivi ou notre premiere discussion en espagnol, Alois et Sebastian au Lago del Desierto, Martin, Lukas, Antoine, Cecile, Maud et Julien, Jorge, Aaron, la troupe de Cochrane, Morgane et Joselito, les mistrals 83 en camping-car au camping Petunia, le cuisinier belge, le francais de Mendoza pour faire la fete, Raph' et Sophie nos parisiens pour la vie, Mathieu l'instit toulousain, Daniel et Julie sur le Salar, Guillem le catalan independantiste, les filles a Torotoro, Pacome, Pauline, Vincent et Aude, les infirmiers de Guyane au Sajama et au Gran Poder, le cantalou de la route de la mort, la team du Chachani, le sosie de Nico Roud's et les jeunes d'ecole de commerce, le couple de sud-africains, Guillaume et Margot les Nantais, Laurent, Celine et Louis ou la vie en bio, Celine, Pierre, Tanguy le jardinier, Ambroise et Lara, les POM, le couple d'instits toulousains a Huaraz, le couple de profs (encore!!!) de Brive, le sosie de Romain Duris et les 2 filles d'ESC, Adrien et Lea, leur chienne Chaira et leur camionnette involable.
On pense aussi à tous les locaux rencontres ici ou la qui ont fait de notre voyage une belle aventure humaine.
Honnetement, on n'a pas tres envie de rentrer meme si on a hate de revoir tout le monde, mais la vie a deux sur la route nous a beaucoup plu.
A bientot de vous revoir, en Auvergne, en France ou ailleurs.
Adeline et Romain
vendredi 2 août 2013
el ultimo dia...
Le dernier jour avant le départ et une très belle journée.
Merci a Diego et toute sa famille grâce à qui nous avons apprécié cette journée ensoleillée à Tigre, une ville dont les rues sont des canaux et ou on accède à sa maison en bateau ou barque.
L'endroit est bucolique et paisible. Au programme de la journée: promenade en canoë sur la rivière, asado ou grand BBQ comme savent si bien le faire les argentins et tout fait maison s'il vous plait.
Une derniere journee a parler en espagnol, tres bon moyen de s'apercevoir de nos progres depuis le debut quand on arrivait a peine a demander notre chemin.
Merci a Diego et toute sa famille grâce à qui nous avons apprécié cette journée ensoleillée à Tigre, une ville dont les rues sont des canaux et ou on accède à sa maison en bateau ou barque.
L'endroit est bucolique et paisible. Au programme de la journée: promenade en canoë sur la rivière, asado ou grand BBQ comme savent si bien le faire les argentins et tout fait maison s'il vous plait.
Une derniere journee a parler en espagnol, tres bon moyen de s'apercevoir de nos progres depuis le debut quand on arrivait a peine a demander notre chemin.
dimanche 28 juillet 2013
Buenos Aires
Nous etions deja passes furtivement a Buenos Aires en arrivant fin fevrier, gros sac a dos et chaleur ecrasante. L''idee d'y retourner ne nous enchantait pas tellement. En plus cela signifie la fin du voyage.
Pourtant Buenos Aires c'est chouette et nous prenons beaucoup de plaisir a decouvrir cette ville pleine de charme. On retrouve les argentins hauts en couleur qui parlent fort et sont toujours prets a taper la discussion. Vraiment on se sent bien avec eux.
Notre auberge se situe dans un des vieux quartier de la ville : san Telmo avec ses antiquaires et ses rues paves. Un petit air parisien avec ses bistrots sans age.
Le quartier de la Boca, colore, berceau du tango. C'est aussi la ou se trouve le stade mythique de Boca Junior le club de foot de Maradona. D'ailleurs, pour 5 pesos on peut se faire prendre en photo avec son vrai faux sosie.
Un soir dans le centre culturel de Torquato Tasso, sur les conseils de Diego, nous apprecions la musique du tango et la ferveur des spectateurs. Une belle experience.
Une balade le long des quais sous le soleil d'hiver. Et oui les temperatures ont bien change depuis notre dernier passage.
Pourtant Buenos Aires c'est chouette et nous prenons beaucoup de plaisir a decouvrir cette ville pleine de charme. On retrouve les argentins hauts en couleur qui parlent fort et sont toujours prets a taper la discussion. Vraiment on se sent bien avec eux.
Notre auberge se situe dans un des vieux quartier de la ville : san Telmo avec ses antiquaires et ses rues paves. Un petit air parisien avec ses bistrots sans age.
Le quartier de la Boca, colore, berceau du tango. C'est aussi la ou se trouve le stade mythique de Boca Junior le club de foot de Maradona. D'ailleurs, pour 5 pesos on peut se faire prendre en photo avec son vrai faux sosie.
Un soir dans le centre culturel de Torquato Tasso, sur les conseils de Diego, nous apprecions la musique du tango et la ferveur des spectateurs. Une belle experience.
Une balade le long des quais sous le soleil d'hiver. Et oui les temperatures ont bien change depuis notre dernier passage.
mercredi 24 juillet 2013
le repos bien merite
Certains peuvent penser qu'on exagere, que pendant 5 mois sans travailler on aura eu le temps de se reposer. Mais le voyage ca fatigue. Trouver ou dormir, manger, comment se deplacer, visiter, randonner, se concentrer pour parler et comprendre l'espagnol, c'est du boulot. Loin de nous l'envie de nous plaindre, nous sommes tres chanceux et tres heureux en vadrouille mais passer une semaine de vacances a ne rien faire au bord des plages du nord du Perou nous tentait bien.
Des hauts sommets des Andes aux plages de sable blanc, il n'y a que 15 heures de bus, c'est parti !! Mancora, l'empire du surf, nous tend les bras.
On troque les chaussures de randos pour les tongs et la polaire pour le maillot de bain. Adeline espere rattraper son bronzage agricole. Resultat : gros coups de soleil pour tous les deux. Oups !! nous sommes a cote de l'Equateur et le soleil tape fort.
On degote un super hotel tranquille avec acces a la plage. Romain se reveille avec le tour de France pour suivre les etapes de montagne. Au programme de la semaine : trempette dans le Pacifique, promenades sur les plages, tour pour aller voir des baleines (on ne les a pas vus mais on a vu des tortues et des lions de mer), restos, aperos, dodo, coucher de soleil... ca fait du bien de trouver de la chaleur.
Le dernier jour, on ose prendre un cours de surf. Le prof nous tient la planche dans les vagues, c'est un peu de la triche mais pour debuter on a la sensation de glisse (si on arrive a se mettre debout). C'est un sport vraiment difficile.
Des hauts sommets des Andes aux plages de sable blanc, il n'y a que 15 heures de bus, c'est parti !! Mancora, l'empire du surf, nous tend les bras.
On troque les chaussures de randos pour les tongs et la polaire pour le maillot de bain. Adeline espere rattraper son bronzage agricole. Resultat : gros coups de soleil pour tous les deux. Oups !! nous sommes a cote de l'Equateur et le soleil tape fort.
On degote un super hotel tranquille avec acces a la plage. Romain se reveille avec le tour de France pour suivre les etapes de montagne. Au programme de la semaine : trempette dans le Pacifique, promenades sur les plages, tour pour aller voir des baleines (on ne les a pas vus mais on a vu des tortues et des lions de mer), restos, aperos, dodo, coucher de soleil... ca fait du bien de trouver de la chaleur.
Le dernier jour, on ose prendre un cours de surf. Le prof nous tient la planche dans les vagues, c'est un peu de la triche mais pour debuter on a la sensation de glisse (si on arrive a se mettre debout). C'est un sport vraiment difficile.
mercredi 17 juillet 2013
La lagune 69
On n'y peut rien c'est son nom ou plutot son absence de nom car c'est la 69eme lagune des 235 que compte la Cordillere Blanche et personne ne l'a renommee.
Rapidement on avale la montee qui mene a la lagune, si on veut redescendre avant la nuit il ne faut pas tarder.
Nous ne sommes pas decus du detour, cascades, sommets enneiges, glaciers et eau d'un bleu encore jamais vu.
Meme si ca fait envie, on ne se baignera pas, nous sommes a 4600m d'altitude et l'eau venant du glacier n'est pas tres accueillante.
Rapidement on avale la montee qui mene a la lagune, si on veut redescendre avant la nuit il ne faut pas tarder.
Nous ne sommes pas decus du detour, cascades, sommets enneiges, glaciers et eau d'un bleu encore jamais vu.
Meme si ca fait envie, on ne se baignera pas, nous sommes a 4600m d'altitude et l'eau venant du glacier n'est pas tres accueillante.
Ultima caminata : le trek du Santa Cruz
Bon, la ville c'est pas notre fort et la montagne nous appelle une derniere fois (avant la prochaine). 8h de bus plus tard, nous voici a Huaraz, point de depart pour explorer la cordillere blanche.
Nous partons pour notre dernier trek du voyage. 4 jours au milieu des montagnes blanches culminant aux alentours de 6 000m et des lagunes glaciaires. Encore une fois les paysages nous enchantent.
C'est un trek tres populaire ou l'on croise nombres de randonneurs avec ou sans guide, avec ou sans mules et beaucoup de francais.
La lagune pres du camp de base de l'Alpamayo.
Encore une lagune avant de franchir le col.
Le point culminant de la rando.
C'est la fin de la rando, on prend un minibus pour aller voir une derniere lagune qui est reputee magnifique.
La route pour rejoindre le point de depart de la lagune. Nous venons de monter a peu pres la meme de l'autre cote du col. Nous croisons meme 2 courageux a velo.
Et voici la vue depuis le minibus.
Nous partons pour notre dernier trek du voyage. 4 jours au milieu des montagnes blanches culminant aux alentours de 6 000m et des lagunes glaciaires. Encore une fois les paysages nous enchantent.
C'est un trek tres populaire ou l'on croise nombres de randonneurs avec ou sans guide, avec ou sans mules et beaucoup de francais.
La lagune pres du camp de base de l'Alpamayo.
Encore une lagune avant de franchir le col.
Le point culminant de la rando.
C'est la fin de la rando, on prend un minibus pour aller voir une derniere lagune qui est reputee magnifique.
La route pour rejoindre le point de depart de la lagune. Nous venons de monter a peu pres la meme de l'autre cote du col. Nous croisons meme 2 courageux a velo.
Et voici la vue depuis le minibus.
lundi 15 juillet 2013
Lima la brumeuse
Le trajet tant redoute est passe (20h de bus inconfortable sur les petites routes de montagne du centre Perou). Bon il faut dire que nous avons traverse de superbes paysages, du moins avant que la nuit ne tombe, environ a 18h.
A Lima, nous n'avons pas vu le soleil a cause de la brume hivernale qui couvre la ville, cependant nous avons profite de la cote pacifique : les surfeurs, les parcs, les skateurs...
Le Perou est repute mondialement pour sa gastronomie ; a defaut de se faire un grand resto nous avons visite le musee de la gastronomie, tres instructif.
Nous assisterons egalement a des performances dans la rue : danseurs et mangeurs de grenouilles crues, chanteuse a la voix nasillarde comme on l'entend tout le temps ici.
sans oublier un petit marche bio avant de trouver les derniers souvenirs. si la poste fait son boulot vous aurez peut etre des cadeaux !!!
A Lima, nous n'avons pas vu le soleil a cause de la brume hivernale qui couvre la ville, cependant nous avons profite de la cote pacifique : les surfeurs, les parcs, les skateurs...
Le Perou est repute mondialement pour sa gastronomie ; a defaut de se faire un grand resto nous avons visite le musee de la gastronomie, tres instructif.
Nous assisterons egalement a des performances dans la rue : danseurs et mangeurs de grenouilles crues, chanteuse a la voix nasillarde comme on l'entend tout le temps ici.
sans oublier un petit marche bio avant de trouver les derniers souvenirs. si la poste fait son boulot vous aurez peut etre des cadeaux !!!
lundi 8 juillet 2013
Une semaine d'humanitaire a Andahuaylas
Comme nous avions prevu de le faire en preparant un peu le voyage, nous passons une semaine a Andahuaylas dans une association franco-peruvienne qui s'appelle "Munay Wasi". Celle-ci oeuvre dans differents domaines pour ameliorer les conditions de vie des locaux dans cette region rurale assez pauvre du Perou : fabrication de cuisines ameliorees, de douches solaires, bibliotheque pour les enfants, volontariat dans les ecoles aux alentours, sante (kine, dentiste).
A notre surprise, nous serons tres nombreux comme volontaires (une vingtaine, tous francais), neanmoins cette semaine passee ensemble sera tres agreable.
Nous commencons tres fort le premier jour d'action en vendant des crepes pour l'association lors de la fete du Nispero, fruit emblematique de la region dont nous n'avions jamais entendu parler jusqu'a present. Les crepes francaises se vendront tres vite et la rupture de stock arrivera plus tot que prevue, bien avant la nuit et l'election de Miss Nispero 2013.
Comme tous nos collegues de France, nous avons passe notre derniere semaine de juin/juillet a l'ecole situee dans une petite communaute jonchee sur les hauteurs de la ville.
7 classes du CP a la 6eme dans lesquelles nous sommes intervenus pour faire un peu d'anglais, d'education a l'environnement et du sport. C'etait l'occasion d'echanger avec les professeurs peruviens sur les systemes et les methodes d'education de nos pays respectifs.
En vrac quelques remarques : les enfants sont tres travailleurs, ils peuvent rester longtemps sur la meme tache. L'enseignement est reste tres magistral avec des eleves qui repetent beaucoup et copient pour apprendre. Une partie "formation religieuse" entre dans le programme. Une cour immense ou les eleves s'auto-gerent. Les horaires : 8h - 13h avec 2 recres.
Particularites de cette ecole :
- les profs sont tous des hommes ;
- certains mettent la radio ou la musique pendant la classe ;
- d'autres parlent extremement fort et les eleves aussi ;
- tous les jeudis, les profs enfilent leur tenue de footballeur et jouent tandis que les enfants s'occupent tout seuls ;
- tous les matins, alignement militaire pour se dire bonjour et poser des questions ou des devinettes a ses camarades.
Gros plus au Perou, il existe le jour des maitres "el dia del Maestro", ferie bien entendu. A bon entendeur Monsieur le Ministre. Enfin, les professeurs sont tres respectes des enfants et de l'ensemble de la population.
Les enfants etaient tres motives pour apprendre quelques mots d'anglais. ils ont deja deux langues a leur actif avec l'espagnol et le quechua. Question d'une petite : " PROFE ! est-ce que tous les gringos parlent anglais ? "
Cours d'EPS avec le professeur Walter
Le directeur, grand debonnaire..
A notre surprise, nous serons tres nombreux comme volontaires (une vingtaine, tous francais), neanmoins cette semaine passee ensemble sera tres agreable.
Nous commencons tres fort le premier jour d'action en vendant des crepes pour l'association lors de la fete du Nispero, fruit emblematique de la region dont nous n'avions jamais entendu parler jusqu'a present. Les crepes francaises se vendront tres vite et la rupture de stock arrivera plus tot que prevue, bien avant la nuit et l'election de Miss Nispero 2013.
Comme tous nos collegues de France, nous avons passe notre derniere semaine de juin/juillet a l'ecole situee dans une petite communaute jonchee sur les hauteurs de la ville.
7 classes du CP a la 6eme dans lesquelles nous sommes intervenus pour faire un peu d'anglais, d'education a l'environnement et du sport. C'etait l'occasion d'echanger avec les professeurs peruviens sur les systemes et les methodes d'education de nos pays respectifs.
En vrac quelques remarques : les enfants sont tres travailleurs, ils peuvent rester longtemps sur la meme tache. L'enseignement est reste tres magistral avec des eleves qui repetent beaucoup et copient pour apprendre. Une partie "formation religieuse" entre dans le programme. Une cour immense ou les eleves s'auto-gerent. Les horaires : 8h - 13h avec 2 recres.
Particularites de cette ecole :
- les profs sont tous des hommes ;
- certains mettent la radio ou la musique pendant la classe ;
- d'autres parlent extremement fort et les eleves aussi ;
- tous les jeudis, les profs enfilent leur tenue de footballeur et jouent tandis que les enfants s'occupent tout seuls ;
- tous les matins, alignement militaire pour se dire bonjour et poser des questions ou des devinettes a ses camarades.
Gros plus au Perou, il existe le jour des maitres "el dia del Maestro", ferie bien entendu. A bon entendeur Monsieur le Ministre. Enfin, les professeurs sont tres respectes des enfants et de l'ensemble de la population.
Les enfants etaient tres motives pour apprendre quelques mots d'anglais. ils ont deja deux langues a leur actif avec l'espagnol et le quechua. Question d'une petite : " PROFE ! est-ce que tous les gringos parlent anglais ? "
Cours d'EPS avec le professeur Walter
Le directeur, grand debonnaire..
L'equipe du jeudi au grand complet plus nos adversaires du jour autour d'une biere.
Ollantaytambo
Le retour a Cuzco sera plus tranquille a bord du train. Nous nous arretons dans le village d'Ollantaytambo ou on peut admirer d'autres ruines incas. Nous sommes sous le charme de cette vallee sacree, de sa population et ses tenues traditionnelles mais le temps nous manque pour l'explorer comme on le voudrait.
mardi 25 juin 2013
en route pour le Machu Picchu... ( partie 2 )
Jour 3 : 5 heures
Une journee plus tranquille, on descend la riviere dans une foret tropicale. Quelques habitations eparses et toujours de quoi se ravitailler toutes les 2 heures ( sodas, gateaux, Powerade,...). Etant donne le nombre de randonneurs a la journee, les habitants auraient tort de ne pas en profiter.
Sur votre droite, Chaullay la megalopole, la ville qui ne dort jamais ( ironie ) et au fond le Salkantay qu'on peut apercevoir alors qu'il nous a boude la veille.
Nous sommes motives car au terme de cette etape, des thermes nous attendent. Enfin un peu de bien-etre dans ce monde de brutes.
Jour 4 : 6 heures.
Une bonne nuit a l'auberge, on s'est refait la cerise comme dirait l'autre. Nous partons pour rejoindre le pied du Machu Picchu. Tout d'abord, 3 heures de marche le long de la route en terre qui mene a Hydroelectrica, un nom qui fait rever. Puis 3 heures le long de la voie ferree qui contourne la montagne du Machu Picchu.
Les paysages sont superbes, l'economie est de 15 dollars chacun (prix du billet de train). Merci Perurail.
Arrivee dans la ville construite pour les touristes, Aguas Callientes. Tout le monde parle anglais et en dollars, on est encore au Perou ?
Jour 5 : le jour J en ce mardi 25 juin 2013
Reveil a 3h15. On se rend au debut du chemin qui monte au Machu Picchu mais les portes n'ouvrent qu'a 5 heures. C'est balo si on avait su, on aurait bien dormi un peu plus.
On va attendre, parce que les vigiles n'ont pas l'air de rigoler.
On est vite rejoint par d'autres personnes.
5 heures, top depart a la frontale d'une ascension de 40 minutes au lieu d'une heure, a fond, a pic, que des marches, 400 metres de denivele, merci les Incas.
On arrive juste avant les premiers bus, l'adrenaline nous a aides. L'entrainement, ca paye. Au fait, il y a des douches au Machu Picchu ?
Nous sommes dans les premiers a rentrer sur le site et la, on a beau avoir vu des dizaines de photos, nous sommes bluffes.
C'est magnetique, c'est puissant, ca laisse sans voix, c'est Inca (nouveau slogan a proposer a l'UNESCO).
Tot le matin encore dans la grisaille
Apres ce moment de contemplation, nous vous offrons un condense de notre guide papier achete pour l'occasion.
" On suppose qu'il s'agissait d'une caserne "
" On pense que cette pierre servait a faire des sacrifices ou a embaumer des cadavres "
" Edifices probablement destines au logement "
" On presume que c'etait une prison "
" Les ceremonies ont du y avoir lieu "
Bref, personne n'en sait rien... Treve de plaisanteries, le site est riche et un guide nous entraine plein de passion dans ses commentaires.
Apres la visite, encore des marches jusqu'au petit sommet du Wayna Picchu (le grand en face).
Au total, 8 heures sur le site et presque 28 heures pour y acceder.
Comme on dit ici, " vale la pena "
Une journee plus tranquille, on descend la riviere dans une foret tropicale. Quelques habitations eparses et toujours de quoi se ravitailler toutes les 2 heures ( sodas, gateaux, Powerade,...). Etant donne le nombre de randonneurs a la journee, les habitants auraient tort de ne pas en profiter.
Sur votre droite, Chaullay la megalopole, la ville qui ne dort jamais ( ironie ) et au fond le Salkantay qu'on peut apercevoir alors qu'il nous a boude la veille.
Nous sommes motives car au terme de cette etape, des thermes nous attendent. Enfin un peu de bien-etre dans ce monde de brutes.
Jour 4 : 6 heures.
Une bonne nuit a l'auberge, on s'est refait la cerise comme dirait l'autre. Nous partons pour rejoindre le pied du Machu Picchu. Tout d'abord, 3 heures de marche le long de la route en terre qui mene a Hydroelectrica, un nom qui fait rever. Puis 3 heures le long de la voie ferree qui contourne la montagne du Machu Picchu.
Les paysages sont superbes, l'economie est de 15 dollars chacun (prix du billet de train). Merci Perurail.
Arrivee dans la ville construite pour les touristes, Aguas Callientes. Tout le monde parle anglais et en dollars, on est encore au Perou ?
Jour 5 : le jour J en ce mardi 25 juin 2013
Reveil a 3h15. On se rend au debut du chemin qui monte au Machu Picchu mais les portes n'ouvrent qu'a 5 heures. C'est balo si on avait su, on aurait bien dormi un peu plus.
On va attendre, parce que les vigiles n'ont pas l'air de rigoler.
On est vite rejoint par d'autres personnes.
5 heures, top depart a la frontale d'une ascension de 40 minutes au lieu d'une heure, a fond, a pic, que des marches, 400 metres de denivele, merci les Incas.
On arrive juste avant les premiers bus, l'adrenaline nous a aides. L'entrainement, ca paye. Au fait, il y a des douches au Machu Picchu ?
Nous sommes dans les premiers a rentrer sur le site et la, on a beau avoir vu des dizaines de photos, nous sommes bluffes.
C'est magnetique, c'est puissant, ca laisse sans voix, c'est Inca (nouveau slogan a proposer a l'UNESCO).
Tot le matin encore dans la grisaille
Apres ce moment de contemplation, nous vous offrons un condense de notre guide papier achete pour l'occasion.
" On suppose qu'il s'agissait d'une caserne "
" On pense que cette pierre servait a faire des sacrifices ou a embaumer des cadavres "
" Edifices probablement destines au logement "
" On presume que c'etait une prison "
" Les ceremonies ont du y avoir lieu "
Bref, personne n'en sait rien... Treve de plaisanteries, le site est riche et un guide nous entraine plein de passion dans ses commentaires.
Apres la visite, encore des marches jusqu'au petit sommet du Wayna Picchu (le grand en face).
Au total, 8 heures sur le site et presque 28 heures pour y acceder.
Comme on dit ici, " vale la pena "
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